Visible Repairs [Réparations visibles] a été inspiré par des recherches dans les archives de la Ffotogallery (fondée en 1978 à Cardiff), en particulier des images des vallées du sud du Pays de Galles issues de The Valleys Project (1984-1990), et par la présence de migrants italiens ayant ouvert des cafés, des échoppes pour vendre des glaces ou des fish and chips.
Visible Repairs introduit l’idée du « rêve gallois », une nouvelle interprétation des idéaux de liberté et de réussite sociale souvent associés au « rêve américain ». Alors que le rêve américain met l’accent sur la réussite individuelle, il a également engendré une société marquée par de profondes inégalités.
En s’appuyant sur son histoire personnelle, Ada Marino a exploré le voyage migratoire de son père à travers les lettres qu’il adressait à sa mère. Parti de Naples vers Hollywood, en Californie, à la recherche d’une vie meilleure, il a finalement choisi de s’installer dans le sud du Pays de Galles.
En mêlant des éléments issus des deux cultures, ce travail établit des liens entre adaptation, assimilation et intégration. Il vise à mettre en lumière des histoires oubliées. Au cœur du projet, il s’agit de parler de réappropriation identitaire et de découverte de soi en montrant comment la culture, le genre et les expériences personnelles façonnent nos parcours dans de nouveaux environnements. Ce processus ouvre un dialogue entre le passé et le présent en nous invitant à réfléchir, à guérir et à nous responsabiliser.
Une exposition organisée en partenariat avec le Lycée Simone Veil de Liffré et la Ffotogallery de Cardiff (Pays de Galles), avec le soutien financier de l’Arts Council of Wales, Wales Arts International et de la Brittany Ferries.